FRANCE
- IIIe République (1870-1940). Essai satirique au module de 5 francs “Mac Mahon”, 2e type, tranche en relief 1874, Bruxelles (Würden).
Av. MAC-MAHON I - SEPTENNAT. Tête nue à gauche de Mac Mahon, signature NAPOLEON F.
Rv. REPUBLIQUE - FRANÇAISE. Écu couronné, posé sur une épée et un goupillon en sautoir, avec deux drapeaux inscrits LOURDES et SALETTE en sautoir, sous un chapeau d’archevêque (galero vert à houppes de vingt glands) ; surmonté de LOYOLA rayonnant au-dessus et de deux médaillettes religieuses au-dessous. Au-dessous 5 - F, (date) ESSAI et un coq.
GEM.130.12 - G.749e - Maz.- (cf. 2340) - VG.- (cf. 3857) - Schweyer p.493 ; Bronze - 21,25 g - 37,2 mm - 12 h
Top Pop : c’est le plus bel exemplaire gradé !
NGC MS 64 BN (8583601-011). Frappe spéciale sur flan en bronze avec la tranche lisse. Frappe médaille. Avec une patine marron brillante et des restes de la couleur rouge d’origine. Superbe à Fleur de coin.
Christian Schweyer, Histoire des monnaies satiriques, 2016, nous éclaire sur les symboles présents : NAPOLEON F[ecit] au droit est pour “fait maréchal par Napoléon III” en 1859. L’écu au revers combine les lis pour ses convictions légitimistes, l’aigle pour sa carrière sous le Second empire et enfin un bonnet de la liberté en surtout pour la république dont il devient Président. Le sabre et le goupillon symbolisent l’alliance de l’Armée et de l’Église, forces conservatrices du pays. La couronne royale est là dans l’attente d’une nouvelle Restauration. Les autres éléments sont pour montrer la religiosité du personnage. Ces monnaies satiriques proviennent de l’atelier de C. Würden à Bruxelles et frappées chez Menning et C°