Lot 140

Prix de départ : 250 000 €

Prix adjugé : 250 000 €

UGS : 17831 Catégorie :

EMPIRE ROMAIN

Magnence (350-353). Médaillon de 3 solidi, commémorant la libération d’Aquilée ND (c.351), Aquilée.

Av. D N MAGNEN - TIVS P F AVG. Buste drapé et cuirassé à droite, vu de trois-quarts face.
Rv. LIBERATOR REI PVBLICAE / SMAQ. L’Empereur nimbé, en habits militaires à cheval à droite offre sa main droite à la République drapée et tourelée faisant mine de s’agenouiller à gauche, en tenant une corne d’abondance.

RIC.VIII 128 - Gnecchi - - P. Bastien, Le monnayage de Magnence (350-353) (2nd éd. 1983), 196, 339 - A. Jelocnik, Le trésor d'Emona, RN 1967, 12 et pl.36, 5 ; Or - 13,46 g - 34 mm - 11 h

Provient de “Monaco Collection” et de the Paramount Collection n°30066 (Ex. NGC MS* 5/5 3/5 Fine style) et antérieurement Münzen & Medaillen 92, 22 novembre 2002, n° 329 - Münzen & Medaillen 79, 28 février 1994, n° 617 - et Trésor d’Emona, 1956.

Frappe parfaitement centrée sur un flan régulier, qui conserve de son brillant d’origine. Exceptionnel buste et représentation. Superbe à Fleur de coin.

La représentation de notre exemplaire montre la politique populaire de Magnence, représenté tête nue, sans attributs, au droit et au revers comme libérateur de l’État de la tyrannie des fils de Constantin Ier. Cette frappe commémorative montre son entrée à Aquilée à la fin de 350 ou au début de 351. Magnence, Flavius Magnus Magnentius est de parents de souche barbare, né vers 303. Il s’élève dans l’armée romaine rapidement et devient en 340, commandant de la garde personnelle de Constans. En 350, il est suffisamment puissant pour comploter et, portant le manteau pourpre des empereurs se fait acclamer par ses soldats. Constans est exécuté, ainsi que Népotien à Rome tandis que son frère Décence est nommé César pour combattre les Allemands sur le Rhin. En 351, Constance II, Empereur d’Orient tente de se venger mais est battu et Magnence s’empare de Siscia. En septembre 351, la bataille très meurtrière de Mursa voit Magnence fuir se réfugier à Lyon où il se suicide en 353