Lot 425

Prix de départ : 70 000 €

Prix adjugé : 90 000 €

UGS : 15370 Catégorie :

FRANCE / CAPÉTIENS

Henri II (1547-1559). Demi-henri d’or à la Gallia ND (1552), Paris.

Av. HENRICVS. II. DEI. G. FRAN. REX. Buste du Roi à droite, lauré, portant une cuirasse damasquinée.
Rv. OPTIMO PRINCIPI. La Gaule casquée, assise, à gauche, sur un monceau d'armes et de boucliers, tenant dans la main droite une Victoire qui lui tend une couronne ; à l'exergue, sous une ligne de sol : GALLIA.

Dy.980 - L/P.818 - Sb.4996 - Fr.374 ; Or - 1,82 g - 20 mm - 6 h

Top Pop : c’est le seul exemplaire gradé ! Provient de la collection Pflieger, The Gallia collection, Christie's, 6 octobre 1987 n° 219.

PCGS AU55 (41820827). Très légère trace de pli transversal. Infime griffe sur la joue de la Gaule au revers. Faible usure de circulation avec une jolie frappe, bien régulière et un magnifique portrait, si caractéristique du Roi. De la plus grande rareté (ce type manque aux collections nationales). TTB à Superbe.

Selon Jean Lafaurie et Pierre Prieur, Les monnaies des rois de France, 1956, p.62, “la série à la Gallia doit être la production courante de l’atelier du Moulin. Les placards pour le cry des monnoies donnent dès le 12 septembre 1554, les dessins du Double Henri à la Gallia (diam. 26 mm), du Henri à la Gallia (diam. 23 mm), du Demi-Henri à la Gallia (diam. 20 mm) (...). On connaît quelques exemplaires courants du Double-Henri à la Gallia, un exemplaire du Henri et deux du Demi-Henri ; les autres pièces sont des essais et des piéforts”. La Monnaie du moulin, telle que décrite, est un atelier nouvellement installé à Paris. Après l’échec de la tentative de Cellini en 1537, le balancier fit son apparition en France en 1550. Son introduction fait partie de la politique monétaire ambitieuse du jeune Roi qui, peu après son accession, réclamait d’obtenir son portrait « au naturel ». Il nomme, comme premier titulaire de l’office nouvellement créé de graveur général des monnaies, Marc Béchot. Puis, grâce au rapport de Charles de Marillac, ambassadeur à Nuremberg, il fait venir de cette ville un balancier dessiné par l’orfèvre Max Schwab, selon les plans que ce dernier avait imaginé à Venise vers 1545. L’invention qui coûte 3000 écus est installée à l’extrémité occidentale de l’île du Palais à Paris et tire son nom du moulin à eau qui actionne les différentes machines comme les coupoirs et le balancier